Lieu aux mille vies

« La première fois que je suis venue à la Friche, c’était il y a une bonne vingtaine d’année pour une soirée cirque, je me souviens des guirlandes de guinguettes. » Marion vit depuis 7 ans dans le quartier de la Belle de Mai avec sa famille, elle vient quasi quotidiennement, notamment pour entretenir sa parcelle du Jardin des Rails. Elle nous raconte.

« La première fois que je suis venu à la Friche, j’avais 11 ou 12 ans. Maintenant, j’en ai 19 et j’ai pratiquement grandi ici. C’est comme ma deuxième maison »

« La première fois que je suis venu au Gyptis c’était en 2021. Je suis cinéphile depuis mon enfance, avec l’histoire de mon grand-père paternel qui m’emmenait au cinéma dès le plus jeune âge. J’ai ces souvenirs qui ont perduré, et aujourd’hui, à 49 ans, ça se poursuit. »

« La première fois que je suis venu à la Friche, j’étais avec mes enfants, fin 2012, puis après il y a eu la capitale européenne de la culture, il y avait des stands au Centre Bourse, j’y suis allé avec mon CV et j’ai rencontré des gens qui recrutaient pour la cuisine, il y avait à ce moment-là beaucoup de mouvement à la Friche et iels cherchaient des gens, c’est comme ça que j’ai rencontré Marie-Jo pour un entretien aux Grandes Tables. »

« Je suis bibliothécaire à la retraite et grand-mère. Depuis environ 6 ans, je viens à la Friche dispenser des cours de français à des migrant·es désireux·ses d’apprendre. C’est une activité très riche de rencontres et d’échanges. »

« La première fois que je suis venu à la Friche j’avais 18 ans et je suis venu au Playground jouer au foot. Et maintenant j’ai 29 ans et je suis médiateur social à la Friche la Belle de Mai. »

« La première fois que je suis venu à la Friche, c’était il y a très longtemps. Ma maman travaille ici, du coup, elle m’a amené à la crèche. »

Depuis quelques mois, Lusine a posé ses valises et ses pinceaux dans le Grand Atelier le temps d’une résidence.

« La toute première fois que je suis venue à la Friche, je pense que c’est à la fin du siècle dernier. Le fait que la Friche soit présente est aussi une des raisons pour lesquelles je me suis installée ici. »

« La toute première fois que je suis venu à la Friche, c’est grâce au bouche-à-oreille. On a entendu dire qu’il y avait une piste de danse à la Friche. Ça a commencé comme ça. »