Bienvenue à la Friche
Aujourd'hui samedi 21 déc.
Un programme de résidences initié en 2022 à destination d’artistes algériens, avec la Cité Internationale des Arts de Paris.
Cité Internationale des Arts
Créé en 2022 à l’initiative du ministère de la Culture, suite à la livraison du rapport Stora et dans le cadre de la mise en œuvre des préconisations visant à l’apaisement des mémoires franco- algériennes, ce programme de résidences croisées, de création et de recherche, s’adresse aux artistes visuels, musiciens, et écrivains algériens travaillant et résidant en Algérie.
Les lauréats du programme bénéficient pendant quatre mois d’une résidence de recherche entre la Cité internationale des arts à Paris et la Friche la Belle de Mai à Marseille – en collaboration avec l’AM.I, Triangle – Astérides, centre d’art contemporain d’intérêt national et Fraeme – et la Fondation Camargo à Cassis – d’un accompagnement professionnel et artistique, d’une bourse de vie, d’une prise en charge des frais de transport durant la résidence et d’une aide à la production.
· Promouvoir et faciliter la mobilité des artistes algériens ;
· Leur permettre d’élargir leur réseau professionnel et artistique en les mettant en relation avec des professionnels du territoire ;
· Encourager des liens entre l’artiste et le territoire proche de la Belle de Mai et ses partenaires socio-culturels ;
· Suivi opéré par un opérateur / tuteur choisi en adéquation avec leur pratique ;
· Moyens déployés : bourse de production, bourse de vie billet A/R, visa, logement et atelier, frais d’accompagnement ;
· Ouverture d’ateliers en fin de résidence pour les artistes arts visuels ou rendu d’étape de travail pour les musiciens pour faciliter la mise en réseau.
Le programme de résidence permettra l’accueil de six lauréats pendant quatre mois :
· Pour les artistes visuels : à la Friche la Belle de Mai (Marseille) puis à la Cité internationale des arts (Paris)
· Pour les musiciens : à la Cité internationale des arts (Paris) puis à la Friche la Belle de Mai (Marseille).
· Pour les écrivains : à la Cité internationale des arts (Paris), puis à la Fondation Camargo (Cassis)
Ce programme est co-construit avec la SACEM, la Friche la Belle de Mai, l’AM.I, Triangle – Astérides, centre d’art contemporain d’intérêt national, Fraeme, la fondation Camargo et la Cité internationale des arts qui s’engagent à soutenir le projet de chaque lauréat en leur permettant de bénéficier d’un accompagnement privilégié, d’une mise en réseau et d’une résidence financée de quatre mois en France.
• Nawel Louerrad | Accompagnement de Triangle-Astérides | Portfolio
Résidences du 2 au 31 mai 2023 à la Friche la Belle de Mai, puis du 31 mai au 31 juillet 2023 à la Cité internationale des arts.
• Lounis BAOUCHE | Accompagnement de Triangle-Astérides | Portfolio
Lounis Baouche est artiste visuel algérien, né en 1994. Diplômé l’école régionale des Beaux-Arts d’Azazga, il vit et travaille à Béjaïa (Algérie). Il s’intéresse aux relations sociales qu’entretiennent les individus entre eux, plus particulièrement, les rapports d’autorité, d’oppression et de résistance. Pluridisciplinaire, son travail inclut la peinture, le dessin, la céramique et l’installation. Il envisage actuellement d’entamer la vidéo d’art dans ses projets futurs.
• Assia TAMERDJENT | Accompagnement artistique de Fraeme | Portfolio
Assia Tamerdjent est une jeune réalisatrice née à Relizane. Suite à des études à l’École polytechnique d’architecture et d’urbanisme d’Alger, elle quitte son pays à l’âge de 18 ans pour poursuivre des études en sciences humaines et sociales à l’université de la Sorbonne Nouvelle, elle développe un intérêt particulier pour l’analyse des cultures alternatives en Algérie. À la fin de son cursus de Master, elle mène un projet de mémoire sur l’importation de la musique raï en France d’un point de vue postcolonial, sous la direction de Gérôme Guibert, sociologue spécialiste des musiques actuelles. Actuellement basée à Paris, elle vient d’achever un Master en management culturel. Dès l’adolescence, Assia est prise par la fièvre du cinéma. Dans sa petite ville reculée de l’ouest algérien, elle n’aura que des films pour rêver. En parallèle de ses études universitaires, Assia filme à l’aide de sa petite handycam, l’ambiance des projections des matchs de la coupe d’Afrique des nations dans les espaces publiques de la capitale algérienne. C’est ainsi qu’elle décide de se saisir de l’outil filmique pour documenter les réalités sociales de son pays. Elle rejoint en 2022, le collectif Rawiyat qui réunit des réalisatrices de la région MENA et de sa diaspora.
Résidences du 4 septembre au 1er novembre 2023 à la Cité internationale des arts, puis du 1er au 30 novembre 2023 à la Friche la Belle de Mai.
• Adnane BENAOUICHA | Accompagnement de l’AMI | Soundclound
• Mehdi MAHAMMEDI alias Icowesh | Accompagnement de l’AMI | Youtube
Résidences du 3 janvier au 27 février 2024 à la Cité internationale des arts, puis du 27 février au 30 mars 2024 à la Fondation Camargo.
• Ghada BOUCHEHIT
• Sarah HAIDAR
Résidences du 11 mai au 11 juillet 2022 dans les ateliers de Triangle-Astérides et avec Fraeme à la Friche la Belle de Mai, du 12 juillet au 26 août 2022 à la Cité internationale des arts.
• Mouna Sara Bennamani | Accompagnement de Fraeme | Portfolio
Née en 1989, à Alger, Mouna Bennamani est une artiste plasticienne. Initialement diplômée de l’École Nationale Supérieure du Tourisme et Sauvegarde du Patrimoine d’Alger, elle poursuit ses études et s’inscrit en licence en arts visuels à l’École Supérieure des Métiers des Arts et de la Culture d’Aix en Provence. En 2017, elle est sélectionnée par Sciences Po Paris pour le programme « Femmes d’Avenir en Méditerranée » où elle y développera ses connaissances sur les questions du rapport des arts à la politique et à la société ainsi que la place des femmes dans cette dernière. En février 2022, elle est finaliste de la 3e édition du concours d’art international « Emerging painting invitational prize (EPI)» à Cap Town en Afrique du sud.
Son parcours artistique se traduira par différentes expositions dans plusieurs villes d’Algérie mais aussi des expositions internationales comme l’Encuentra Internacional del Arte Mediterraneo d’Alicante, ou encore, à New York, pour l’exposition « Waiting for Omar Gattlato » à la Wallash Art Gallery.
Ses préoccupations artistiques tournent autour de l’étude du corps au filtre de la question du genre, de sa représentativité, et de son interaction avec son espace physique et social.
Durant cette résidence, Mouna Bennamani présentera le projet Retour à l’anormal qui se veut reportage plastique, témoignage visuel de sa propre expérience médicale mais aussi sociale, tentant de se réapproprier son nouveau corps ; un retour à une “normalité” inconnue.
Au cours de cette résidence, Mouna Bennamani tentera de développer, dans sa création, un nouvel espace narratif à travers le champ de l’immersion, une démarche transversale croisant l’image, l’objet et l’espace ; des œuvres « frontières », « hybrides ».
À travers ce projet, l’artiste cherche à explorer la connexion étrange entre ses œuvres antérieures et sa malformation. En transformant cette épreuve, dans un geste cathartique, en une expérience artistique.
• Ahmed Merzagui | Accompagnement de Triangles-Astérides | Portfolio
Né en 1993 à Tlemcen, Ahmed MERZAGUI est un artiste visuel algérien qui développe une pratique multidisciplinaire, esthétiquement éclatée et hétéroclite basée sur la photographie et souvent portée par une approche réflexive philosophique, psychologique et introspective.
Au fil d’un parcours hybride (médecin, artiste et administrateur de projets) et de diverses pratiques expressives, il questionne une réalité prima facie multiple d’un monde apparenté à une scène en perpétuel changement, que nous devons, en tant qu’êtres humains, à des fins existentielles, entre autres, documenter, reporter, décrire ou raconter, à nos semblables, donnant ainsi notre vision, indubitablement subjective et propre, mais toujours unique et intéressante, de cette peinture chatoyante aux infinies facettes qu’est la réalité.
Ahmed MERZAGUI travaille actuellement sur divers projets aux attraits personnels, sociaux, historiques et identitaires et essayera lors de sa résidence de questionner la vision, la perception et la relation bilatérales Algérie – France à travers de multiples réalités humaines ancrés en elles.
Résidences du 30 octobre 2022 au 27 février 2023 entre la Cité internationale des arts et la Fondation Camargo.
• Samira Negrouche
• Lynda Chouiten
Résidences du 7 novembre au 5 décembre 2022 dans les studios de l’AMI à la Friche la Belle de Mai, du 3 août au 6 novembre 2022 à la Cité internationale des arts.
• Aboubakr Maatallah | Accompagnement de l’A.M.I | Portfolio
Aboubakr Maatallah est musicien, compositeur, arrangeur et directeur musical. Avec un parcours assez atypique, mi académique mi autodidacte, il s’est forgé une polyvalence et une personnalité artistique. Convaincu que l’émotion est le moteur du langage musical et que c’est ce qui fait son universalité, il la place au cœur de ses projets et recherches, pour aborder plusieurs thèmes comme la liberté, l’identité et le vivre ensemble. En 2013 il sort avec son groupe TARBA3T l’album « mina el chaab w aila chaab » (par le peuple et pour le peuple), il enchaine après plusieurs projets et collaborations avec des artistes et musiciens de différents horizons. Ces rencontres et échanges ont nourri et continuent de nourrir ses propres réflexions, et sont souvent l’occasion de découvrir de nouvelles manières d’aborder ses propres projets artistiques.
• Nazim Bakour | Accompagnement de l’A.M.I | Portfolio
Nazim Bakour est un musicien de session, guitariste, compositeur et arrangeur très impliqué et engagé dans la promotion de l’Afro-culture et de la création émanant du continent africain. Multi instrumentiste autodidacte, il a collaboré dans divers projets artistiques algériens et internationaux. Musicien ouvert d’esprit et éclectique, Nazim Bakour ne se définit pas par un style de musique spécifique, bien qu’il ait été très tôt sensible aux musiques de son continent, notamment la musique sub- saharienne et ouest-africaine, puis à la musique afro-brésilienne et ensuite au jazz, ainsi qu’à la passion de l’improvisation. Il a toujours suivi la musique qu’il considère comme pure, authentique et sincère.