Plexus Rouge, festival de performances

Cette 5^e édition est une ode au corps intime et collectif, à la sororité, à la liberté, à la tolérance, à la résistance et à la danse.

« Vous serez ailleurs : là vous pouvez devenir tout à fait autre chose que ce que l’on vous avait permis d’imaginer » C’est par ces mots de Virginie Despentes que le festival invite à une Fête des corps et des esprits.

Si la transgression et le détournement de codes et tabous sont dans les gènes de Plexus Rouge, son essence est de conjuguer exigence artistique et accès aux droits culturels. Cette exigence guide le travail en profondeur sur le territoire du quartier de la Belle de Mai et explore d’autres possibles.

AU PROGRAMME :

18h – Bulle Chorégraphique – Julie Alamelle
Une immersion intimiste, organique, poreuse dans les identités féminines et plurielles. Laissez vous guider jusqu’à la bulle chorégraphique, écoutez votre vivant intérieur, posez-vous et contemplez le mouvement du vivant. La chorégraphe et danseuse se donne à voir dans une danse sensible, précieuse et touchante, suspendue dans le temps.

19h – Amélia – Flavio Franciulli (Brésil, France)
Performance poétique et aérienne sur la solitude des femmes et des mères. L’artiste questionne comment un homme peut se mettre à l’écoute avec sensibilité et sincérité. Le comédien et acrobate s’imprègne de récits de poétesses, écrivaines et chanteuses brésiliennes et métamorphose son corps dans un tissu aérien qui devient utérus, cordon ombilical et espace de protection.

19h45 – Frontières – Tchina Ndjidda (Cameroun, France)
Identités féminines et migrations : un puissant combat et un voyage vers la lumière, l’utopie et la liberté. Une création chorégraphique collective, mélange de hip-hop et de danses rituelles, nourrie par les récits et mémoires corporelles de femmes de la Belle de Mai. Ce danseur engagé a marqué les esprits lors du Plexus Rouge 2022 par sa performance Cross qui retrace son parcours de migration clandestine.

20h30 – La prophétie des baignoires – Ornic’art/ Morphone
Naître une nouvelle fois ? Des habitantes de la Belle de Mai se sont allongées dans huit baignoires pour évoquer des figures féminines qui les ont inspirées. Ces récits nourrissent une création live sonore et corporelle. Et si vous plongiez dans un bain sonore et vibrant et vous laissiez ensorceler par la sensualité d’un rituel chamanique ?
Concert Live : Morphone / Performance : Marie Adrian / Mise en scène : Rochdy Laribi

21h15 – C’est comme ça que Don Quichotte décida de sauver le monde – C^ie Marinette Dozeville (France, Italie)
Ensorceleuses, influenceuses, tisseuses de toiles et bâtisseuses de cathédrales invisibles, c’est avec tendresse et radicalité que huit danseuses et activistes cultivent l’amour sororal et font corps collectif. Avec la complicité active de femmes de la Belle de Mai et d’ailleurs, elles revendiquent ensemble une jubilation des corps et une liberté contagieuses.
Chorégraphie : Marinette Dozeville / Interprétation : Justine Agator, Paola Daniela, Lora Cabourg, Flozif, Sijia Chen, Lalla, Kowska Régnier, Dominique Le Marrec, Marie Vivier

ET APRÈS :

Le festival se poursuit le lendemain, samedi 7 octobre, dans le quartier : rendez-vous Place Cadenat dès 14h (gratuit)
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