Bienvenue à la Friche
Aujourd'hui samedi 27 juil.

© Jean Valès
Événement passé

Letzlove – Portrait(s) Foucault

Une proposition de Rencontres à l'échelle - B/P et en coproduction avec la Friche la Belle de Mai

Samedi 17 février à 19h
Dimanche 18 février à 15h

Tarif plein : 7 € Tarif réduit : 5 € Réservations bientôt ouvertes

Eté 1975. Un jeune homme fait du stop sur l’autoroute en direction de Caen. Le conducteur qui s’arrête a un look inhabituel : un homme chauve, avec des lunettes cerclées d’acier, un polo ras du cou et une curiosité constante pour son jeune passager. Ils échangent leurs coordonnées avant de se dire au revoir.

Trois ans plus tard paraîtra un livre d’entretiens entre cet inconnu de vingt ans, Thierry Voeltzel, et ce célèbre philosophe, Michel Foucault, qui avait alors tenu à garder l’anonymat. Au cours de la conversation qui se noue entre eux, sont abordées les mutations existentielles de la jeunesse dans son rapport à la sexualité, aux drogues, à la famille, au travail, à la religion, à la musique, aux lectures… et à la révolution.

Pierre Maillet, formidable acteur à l’origine de ce projet, nous ouvre ici le monde intime de Michel Foucault et nous permet de traverser des questions aussi essentielles que celles de la liberté et de l’engagement.

Dans le cadre de « Du désir, de la vie, de l’amour »

Samedi 17 et dimanche 18 février à la Friche et au cinéma Le Gyptis
Une proposition d’Alphabetville, Les Bancs Publics, Lieux Fictifs

(D’) après Michel Foucault.
Dans le sillage des événements de mai 68, le philosophe Michel Foucault se politise et s’engage. Plus que tout, ce sont les modes de vie et les formes de société qui l’intéressent : en interrogeant les rapports entre savoir et pouvoir, institutions et individus, répression et permissivité, mais aussi secret et vérité, il y est question des possibilités et impossibilités de vivre sa vie. Au cœur de cette question et de ses possibles, il y a celle du désir. Parmi elle, ou comme sa composante, il y a la sexualité – désir et plaisir partagés -, et la liberté de la vivre. De quelque forme et nature qu’elle soit. Dans cette période, de problématique intime et privée, la sexualité est devenue une affaire politique et publique : elle induit des formes de vie, de relations, de liberté, d’ouverture, et réorganise les rapports sociaux.