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Aujourd'hui mardi 3 déc.

Événement passé

Le Mauvais Œil 56 : Nicomix

Une proposition de Le Dernier Cri

Du 21 septembre au 15 novembre 2021

Du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h
Du samedi au dimanche de 14h à 18h

Entrée libre

Galerie Le Dernier Cri

Contrôle d’accès des pass sanitaires par QR code uniquement.

Avec cette 56e édition du Mauvais Œil, le Dernier Cri, éditeur sérigraphe à la Friche, nous fait découvrir le travail de Nicomix, figure discrète mais prolifique du graphzinat.

A l’instar d’un Moolinex ou d’un Winshluss, Nicomix adorait remixer la culture populaire  à la moulinette ou au hachoir. Adepte des hachures soignées et des trames suranées, il avait autant exploré les frontières du trait surchargé d’un Pascal Doury ou d’un Pakito Bolino que celles de la ligne claire d’un Charles Burns ou d’un El Rotringo.
En passionné des undergrounds graphiques, il avait expérimenté différents styles : télescopage d’images par collage, dessin figuratif ou abstrait ; la surenchère de détails ayant, au fil des ans, laissé place à un trait plus épuré. La technique de la sérigraphie restant toujours son médium favori.

NICOMIX, Nicolas Rodriguez (1976-2021)

Aprés une enfance passée dans les alpes, Nico commence au début des années 90 des études à l’École des Arts Décoratifs de Genève, et collabore également, dés ses 16 ans, au journal satirique suisse « Le Zombie libéré ». Il découvre en parallèle à ses études les undergrounds graphiques et musicaux via le milieu squatt alors en plein effervescence à Genève; Il forme avec son comparse le dessinateur danois Zven (1), un éphémère groupe de musique bruyante, « Acid bath case »; « on répétait dans le sous-sol du commissariat (de Genève) , où le père du batteur travaillait! » (Zven)
Il fréquente également assidument la fameuse librairie genevoise « Papiers Gras », où il dévore tous les comix indés américains, les mangas déjantés et les graphzines qu’il peut y trouver. 

Une grande curiosité pour les marges artistiques, l’art déviant et inclassable.

Son implication dans les scènes underground le voit également participer à divers évènements graphiques toulousains (festival star, festival indélébile, festival electric artyland…) , à des émissions de radio (douche froide…) , et officier régulièrement comme DJ à la fin de concerts .
Grand amateur de musiques obscures avec une prédilection pour la coldwave, l’indus, l’e.b.m. ou le postpunk (mais aussi le death rock et les musiques psychédéliques), il signa également des pochettes de disques de musiques synthétiques (Douche Froide, Gabriel Hibert…) ou bruyantes (Artemisia Absentum, Hypoptalasias, Fatal Nunchaku…), et faisait parmi les noctambules les  plus assidus des soirées de lieux emblématiques de l’undergound toulousain comme Mixart Myrys ou les Pavillons Sauvages.