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Aujourd'hui samedi 27 juil.

Événement passé

Le cauchemar de Darwish

Dans le cadre de Ouvertures !
Une proposition de Une proposition du Festival de Marseille

Samedi 17 juin à 17h30 et dimanche 18 juin à 19h30
Durée : 20 min.

Gratuit

La Place des quais

Je suis d’ici et de là bas,
Je ne suis ni ici ni là bas,
J’ai deux noms qui se mêlent et se démêlent et j’ai deux langages […]
Mahmoud Darwish

Un danseur, un violoniste et ses machines.
Une pièce enveloppante, non-didactique, sur une entente possible, une fraternité évidente.
Le Cauchemar de Darwish suit une transformation, celle d’un pas simple et traditionnel dansé en solo, en une ronde d’une centaine de pas.
À l’origine du Cauchemar de Darwish, l’envie de danser une petite forme au milieu du public et une danse traditionnelle dansée au Moyen Orient à l’occasion des fêtes et mariages, le dabkeh .

Ben Fury et Simon Thierrée se rencontrent à Bruxelles, sur les routes croisées de la danse contemporaine et du cirque : Ben danse régulièrement pour Sidi Larbi Cherkaoui et Fatou Traoré, Simon compose pour des formations classiques ou tziganes, et joue avec des compagnies de cirque et danse contemporaine tels que Rital Brocante et Les Slovaks Dance Collective.

Cette “pièce en mouvement avec musique live” mêle les backgrounds respectifs des deux artistes : la break-dance pour Ben et les musiques traditionnelle, classique et jazz pour Simon. Pour les deux, les influences du Proche-orient, de la danse et de la musique contemporaine.

“De nombreux musiciens sont reconnus dans tout le monde arabe, plus rares sont les poètes et écrivains pan-arabes vraiment populaires. Pour nous, Mahmoud Darwish symbolise cela, une voix qui rassemble ce monde, à travers des poèmes dont les thèmes sont ceux de la Palestine, bien sûr, mais aussi de l’identité, de la nostalgie et du désarroi de l’exil.”

La musique occupe une place centrale dans le Cauchemar de Darwish: c’est le transport fait de ritournelles ornementées dans le style berbère taqtoqa jebelia et des sons crus de la Trap, cousine électro du Dubstep et fille turbulente du Hip-Hop qui nous emmène dans ce voyage.

Autre ombre bienveillante, celle du groupe populaire marocain Jil Jilala, marqué par des influences gnawa et berbères.
C’est un refrain connu dans tout le monde arabe que les deux artistes interprètent a capella en initiant un cercle lancinant qui sera amplifié, jusqu’à la décomposition…