Avertissement : interdit aux moins de 18 ans, des images de White Noise sont susceptibles de heurter la sensibilité de certains spectacteurs.
Séquence #1 de la Nuit épuisée
Présentation de La Nuit épuisée et de l’œuvre d’Antoine d’Agata par Léa Bismuth.
Cadavre exquis cinématographique par Bernard Marcadé.
Modération : Juliette Grimont (Programmatrice du cinéma Le Gyptis)
Dans une salle de cinéma, un premier moment de rencontre et de présentation de l’œuvre d’Antoine d’Agata. Une programmation filmique est proposée dans le sillage de White Noise* dont un extrait est présenté, avant de laisser la place à un cadavre exquis cinématographique exemplifiant la question de l’épuisement au cinéma à partir de la projection d’extraits de films et de courts-métrages. Chaque film est choisi par un invité, mais analysé par un autre, de manière à laisser l’interprétation virevolter.
*White Noise est une œuvre d’Antoine d’Agata sortie en 2016, sous la forme d’un film et d’une installation multi-écrans modulable, d’une durée de 3h55, construit autour de 25 monologues, dans des nuits du monde entier.
À propos de la Nuit épuisée
Non-stop du samedi 17 février à 15h au dimanche 18 février à 6h du matin
Sur une proposition d’Antoine d’Agata – en dialogue avec Léa Bismuth
Invités : Mehdi Belhaj Kacem, Jean-Baptiste Del Amo, Mathilde Girard, Yannick Haenel, John Jefferson Selve, Bernard Marcadé.
Une proposition de la Friche la Belle de Mai
en coréalisation avec le Cabaret Aléatoire, Radio Grenouille et le Dernier Cri.
La Nuit épuisée sera une expérience. L’épuisement est un exercice de perte des forces que nous souhaitons néanmoins fécond. C’est pourquoi la nuit sera déployée selon un scénario savamment organisé, celui d’un film impossible, constitué de temps d’approche de la pensée et des corps, d’images et de fantasmes, du crépuscule du jour à l’aube.
Dans le déploiement de ses possibles, peu de nuits sont comme celles-là : dans son épuisement et sa radicalité, celle-ci gardera en elle, en son secret, son caractère unique. Il s’agira de la traverser dans sa blancheur, par-delà sommeils et insomnies, pour tenter d’en conserver quelques traces, bribes intactes, brutes et sans fard, qui prendront la forme d’un livre collectif. L’amour, dans ses facéties multiples, l’initie et la détermine, pour mieux la réinventer, l’imaginer, la vivre jusqu’au bout. Au-delà des calculs, des espérances, contre les formes d’asservissement. Car, en une nuit, parfois, tout peut se dire. Cette nuit de dérive sera donc un pari, un passage, un risque.