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Aujourd'hui mardi 16 juil.

Hymne aux murènes

En collaboration avec Les Capucins, centre d'art contemporain, Ville d'Embrun

Une proposition de Triangle-Astérides

Du 21 juin au 13 octobre 2024
Les après-midi du mercredi au dimanche

Lundi : fermé
Mardi : fermé
Mercredi : 14h à 19h
Jeudi : 14h à 19h
Vendredi : 14h à 19h
Samedi : 13h à 19h
Dimanche : 13h à 19h

Vernissage le 20 juin 2024 à 17h

De 0 € à 8 €

Tarif plein : 8€
Tarif réduit : 5€ • -26 ans, +65 ans, professeur d’écoles, groupe de plus de 10 personnes • sur présentation d'un justificatif

GRATUIT : -18 ans, étudiant·es, bénéficiaires du RSA, du minimum vieillesse, familles nombreuses, personnes en situation de handicap, demandeur·euses d’emploi, groupes scolaires & centres sociaux (accompagnés), ministère de la culture, maison des artistes, journalistes, membres ICOM/ICOMOS/AICA, salarié·es des centre d’art, membre de arts en résidence, membre du PAC, réseau plein sud • sur présentation d'un justificatif

La Tour

4e étage

Le billet d’entrée, même si vous bénéficiez de la gratuité, est indispensable, il donne accès à l’ensemble des expositions de la Tour et du Panorama.

À l’occasion de son trentième anniversaire, Triangle-Astérides s’associe aux Capucins à Embrun pour travailler sur les lieux essentiels et méconnus et les personnages intermédiaires qui dessinent des scènes artistiques et des généalogies en dehors des capitales, des institutions et des narrations dominantes, dans le passé comme dans le présent.

Malaimées pour leur abord peu commode, leur mine renfrognée et leur vie dans les profondeurs, les murènes ont mauvaise réputation. Comme souvent, c’est injustifié : elles n’attaquent que quand elles se sentent menacées ; autrement elles sont indifférentes et parfois même tendres. Certaines naissent femelles pour devenir mâles au cours de leur vie, ou inversement. Leur apparente bizarrerie les a amenées à devenir les animaux attributs d’Ursula, la « méchante » de la version Disney de La petite sirène, chez qui coïncident une identité de genre trouble et des intentions malfaisantes. Elle les a aussi amenées à symboliser une forme de vie et de désir hors-normes et libérateurs dans le roman d’apprentissage lesbien de l’écrivaine Mireille Best intitulé Hymnes aux murènes (1984).

Rien d’étonnant à ce que cette exposition emprunte son titre à un livre, car elle se nourrit des porosités et des allers-retours entre arts visuels et écriture, dans les pratiques d’artistes et dans l’histoire des lieux. Elle part notamment de l’histoire d’une galerie d’art devenue aujourd’hui librairie féministe et LGBT+ et lieu culturel important du paysage niçois. Fondée en 1998 par Françoise Vigna et Marie-Hélène Dampérat, la galerie Vigna a pendant ses quatre années d’existence mené une programmation libre et dense, guidée davantage par l’amitié et l’expérimentation que par ses modalités d’existence commerciale. Elle s’est fait l’écho d’une jeune génération d’artistes alors lié·es pour certain·es aux ateliers Astérides à Marseille – association aujourd’hui devenue Triangle-Astérides, centre d’art contemporain et résidence d’artistes – avant de devenir, en tant que librairie, passeuse entre des scènes artistiques, littéraires et militantes à l’échelle régionale.

L’exposition Hymne aux murènes a pour volonté de rendre hommage à ce « lieu essentiel et méconnu » et aux « personnages intermédiaires » qui l’animent, celles et ceux qui ne poursuivent pas de carrière individuelle et linéaire, mais qui « établissent des liens, constituent une transition, assurent une communication entre des individus ou des groupes, concrétisent un passage ». En regroupant des artistes avec qui la galerie puis la librairie Vigna ont collaboré, ainsi que des plasticien·nes, performeur·ses et éditeur·ices qui creusent et prolongent d’autres histoires de visibilité, de luttes et d’admiration, elle souhaite dessiner par ricochets des géographies queer, des galaxies d’affects et une biographie collective joyeuse, subjective et partielle. Les générations réunies ici partagent souvent, en dépit de leurs vingt ans d’écart, une esthétique commune, volontiers clinquante, sans grandiloquence mais dans laquelle le corps (vibrant, fragmenté, ou contraint) prend une place singulière. Elles ont également en commun un goût pour la recherche et l’approche des murènes, idoles discrètes mais essentielles, tapies dans les recoins des histoires officielles.

Une exposition curatée par Mathilde Belouali, avec : Fabienne Audéoud, Flo*Souad Benaddi, Cécile Bouffard, Pauline L. Boulba, Claude Eigan, Monsieur Gustave, Aminata Labor, Ingrid Luche, Béatrice Lussol, Bruno Pélassy

Visites de l’exposition

Visites Flash : Tous les samedis du 6 juillet au 12 octobre à 15h, 16h et 17h, une médiatrice culturelle vous propose un format de 30 minutes pour échanger en toute simplicité autour d’une exposition.
La visite est sans réservation, gratuite pour les enfants et comprise dans le prix du billet d’entrée pour les adultes. Attention, le billet d’entrée aux expositions est indispensable, même si vous bénéficiez de la gratuité. Il est à retirer à l’accueil-billetterie, il donne accès à l’ensemble des expositions de la Tour et du Panorama.

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