Bienvenue à la Friche
Aujourd'hui mercredi 30 oct.
« J’ai entamé mes recherches depuis longtemps en commençant par apprendre le russe pour dire la langue de Maïakovski dans la rue, puis le mooré à Ouagadougou pour me faire comprendre, le kung-fu iranien pour me battre contre un chorégraphe, la sculpture en grillage à M’Chedallah pour faire du dessin en 3 dimensions et j’en ai gardé le plaisir d’inventer de la poésie orale » dit Lénaïg le Touze.
« J’ai commencé à malaxer les mots depuis ma plus tendre enfance dans une famille qui cherchait son équilibre psychique dans la fantaisie frénétique. Il s’en est fallu de peu pour que je devienne ingénieur mais j’ai réussi à m’en sortir en devenant jongleur, clown de supermarché et inventeur de nouvelles disciplines scientifiques pour essayer de mieux comprendre le monde, avant peu à peu de me décourager pour me consacrer à l’hyperpoésie » dit Laurent Petit.
S’ils ne mettront des moustaches qu’au dernier moment, peut-être pour mieux se reconnaître, eux qui ne se connaissent pas encore sur le plateau, la performeuse dessinatrice poétesse Lénaïg Le Touze et l’auteur, performer de spectacles « para-scientifiques », Laurent Petit sont invités à une rencontre au sommet de l’échelle pour plonger « dans une ébullition brutale de l’infini éventail d’inconciliables possibles avec une vie ressemblant à un tel magma qu’une vache n’y retrouverait pas son mot écrit à la hâte sur un bâton de sucette. »