« Le rythme me pousse constamment à faire des choses, à réaliser des travaux, des pièces, des morceaux, à me lancer dans la parole, le chant, le rap, la danse, les instruments. Je laisse la musique s’insérer dans tout ce que j’entreprends, en cédant à son emprise. »
Après Travail, présenté l’an passé, Dansem plonge à nouveau dans l’univers fantastique d’Alma Söderberg. Formée au flamenco, passionnée de hip-hop, cette artiste atypique explore avec fraîcheur et générosité la musicalité du corps et du langage. Seule sur le plateau, les mains claquent, la bouche crépite, les pieds tambourinent, les mots tournent en boucle jusqu’à brouiller les pistes. De « choses » en « petits riens », deux performances hypnotiques où son et mouvement ne font plus qu’un.
Alma Söderberg (Malmö, Suède/Bruxelles)
Alma Söderberg travaille en tant que chorégraphe et interprète. Elle grandit en Suède, où elle se forme à la danse classique avant de partir, à l’âge de 16 ans, étudier le flamenco à Séville.
Pendant plusieurs années, elle voyage en Europe entre la Suède, l’Espagne et la France puis se diplôme en 2011 à SNDO – School for New Dance Development – à Amsterdam. Elle crée A Talk, Travail et Idioter au Het Veem Theater. Elle signe plusieurs plusieurs performances solo, et un duo avec Jolika Sudermann, A Talk Together. Elle est membre, depuis 2008, du groupe d’artistes John The Houseband.
En 2014 a lieu la première de Idioter au Kunstenfestivaldesarts à Bruxelles, projet qu’elle a développé avec Hendrik Willekens, avec qui elle a aussi créé le projet musical wowawiwa.