Conférence : Marseille en grand, pour tous ?

Le Collectif Leiotès, en partenariat avec le journal local d’investigation Marsactu interrogent le plan massif d’investissement de rattrapage de la part du gouvernement intitulé « Marseille en grand » et son impact sur les habitant·es.

Marseille est l’objet d’un plan massif d’investissement de rattrapage de la part du gouvernement intitulé « Marseille en grand ». Ce plan, symbole de la nouvelle attractivité marseillaise, touche des domaines aussi variés que les écoles, le transport, le logement, la culture ou la sécurité.

Le Collectif Leiotès, engagé sur la question de l’inclusivité, en partenariat avec le journal local d’investigation Marsactu, a décidé de questionner l’impact de ce plan sur les habitantes et habitants de tous les quartiers de Marseille en mettant en dialogue acteurs associatifs, politiques, économiques, éducatifs et universitaires à travers un cycle de 4 conférences (éducation, culture, emploi et équité territoriale) dont la Friche accueille le second volet.

LA CONFÉRENCE ABORDERA LA QUESTION DE L’INCLUSIVITÉ CULTURELLE :

Un journaliste de la rédaction de Marsactu introduira la rencontre en présentant le volet culture du plan Marseille en grand grâce au « Macronscope », outil de suivi créé par le journal.

« La nouvelle responsabilité publique des institutions et industries culturelles se traduit-elle réellement en actes ? En regard à Marseille le plan Marseille en grand favorise-t-il l’inclusivité culturelle ?”

Quelle est la responsabilité publique des institutions culturelles marseillaises ? Sont-elles en adéquation avec ces responsabilités ?

Si les événements culturels dans leur sens large sont le symbole d’un renouveau marseillais, ils sont parfois également l’expression la plus visible de son paradoxe face à ses publics. Les lieux les plus emblématiques sont souvent installés dans des quartiers aux enjeux sociaux multiples, et les portes, virtuelles ou de ces lieux, sont parfois imperméables à certains publics. Face à ce constat, les institutions culturelles se saisissent, ou sont saisies, d’une responsabilité face à leur ville dans leur intégralité. Quel est le travail effectué sur la question ? Est-il suffisant ?

DIALOGUERONT ENSUITE LORS D’UNE TABLE RONDE :

Mathieu Boncour directeur de la communication et du RSE | Palais de Tokyo
Conseiller à la lecture publique auprès de l’adjoint à la culture de la Ville de Paris, il œuvre ensuite dans le mécénat, avant de prendre fonction depuis 2020 dans un des temples de l’art contemporain d’aura mondiale où il veille à transformer en actes la responsabilité publique des institutions culturelles.

Alban Corbier-Labasse directeur général | Friche la Belle de Mai
Venu de l’Institut Français où il était coordinateur général de la mission de coopération culturelle Afrique & Caraïbes, il a précédemment occupé plusieurs postes dans le domaine de l’action culturelle des collectivités territoriales, dirigé le Séchoir, scène conventionnée de la Réunion ainsi que plusieurs établissements culturels français à l’international, parmi lesquels l’Institut Français de Dakar et celui de Casablanca. Alban-Corbier Labasse impulse depuis 18 mois un nouveau souffle à la Friche.

Sabrina Agresti-Roubache députée Renaissance de la première circonscription de Marseille, conseillère régionale (lutte contre le harcèlement scolaire) et autrice de l’ouvrage : “Moi la France je la kiffe”
Madame Agresti-Roubache était auparavant productrice audiovisuelle et cinéma avec à son actif la série Marseille de Netflix. Très proche du couple présidentiel, elle garde un œil très attentif sur le volet culture du plan “Marseille en grand”

Aurélie Masset Artiste et directrice | Méta 2
Pôle de création artistique en arts visuels et arts urbains, situé au cœur du quartier Saint-Mauront dans le 3è arrondissement de Marseille. Méta 2 a pour principe fondateur à l’origine : l’accès à la culture pour et avec tou·tes comme vecteur de cohésion sociale. Méta 2 a tissé pendant plusieurs années un réseau de partenaires dans l’optique de mettre en œuvre des projets artistiques de médiation dans les quartiers en difficultés sociales et économiques. Aurélie Masset pilote également actuellement l’ambitieux projet MauMa (Musée des arts urbains de Marseille).

Jean-Michel Lucas dit Kasimir Bisou, docteur en sciences économiques
Il a la riche expérience de l’administration culturelle (directeur régional des affaires culturelles, conseiller au cabinet du ministre de la culture, Jack Lang, présidence d’associations de musiques actuelles…) et dans la recherche universitaire (maître de conférences à l’Université Rennes 2), il est à a la pointe dans la défense des droits culturels des personnes.

LE COLLECTIF LEIOTÈS
Né de la rencontre de trois personnes, Leiotès est un collectif de réflexion sur la question de l’inclusivité à Marseille.

• Lou Bès
Journaliste, Lou a travaillé cinq ans au magazine “Elle” sur la question de l’égalité femme/homme dans le milieu du travail, notamment à travers l’organisation du forum “Elle active”. Elle a ensuite réalisé plusieurs enquêtes pour le journal tunisien d’investigation Inkyfada.

• Iliès Hagoug
Précédemment rédacteur en chef d’un journal culturel, Iliès est aujourd’hui journaliste indépendant, notamment en correspondance pour la Presse, quotidien canadien, et Marsactu, journal local d’investigation. Il travaille régulièrement sur la question de la diversité et de l’inclusivité à Marseille.

• Serge Bléhoua
Après un travail en territoire et politiques publiques locales dans divers cabinets de mairies, notamment pour la mairie du 12e arrondissement de Paris, Serge est désormais un entrepreneur basé à Marseille. Au sein de Leiotès, il travaille à la mise en œuvre de plus d’inclusivité dans diverses organisations.