Rencontre avec les artistes en cours de résidence à la Friche sous le tutorat artistique de Fræme. +
Bienvenue à la Friche
Aujourd'hui lundi 23 déc.
Jeudi 18 novembre 2021
De 18h à 21h
Entrée libre
Les Manufactures
Accès par la rue Rouge - niveau 2
Les artistes en résidence à Triangle – Astérides et dans le cadre des Résidences Méditerranées ouvrent les portes de leurs ateliers et montrent au public leurs recherches et expérimentations en cours, accompagnés par une conférence de Hugo Hoping.
18h – 18h45 | Présentation publique sur le travail de Hugo Hopping (en anglais)
Artiste, écrivain et curateur américain originaire de Los Angeles basé à Copenhague, Hugo Hopping parlera des multiples intersections créatrices et culturelles inhérentes à sa pratique, alliant deux visions continentales de la production culturelle. Il est à l’origine de différentes initiatives et associations où ses projets artistiques, curatoriaux, d’écriture et de design peuvent être considérés comme faisant partie d’une pratique contextuelle. Cette dernière trouve son origine dans son expérience de l’art conceptuel, de méthodologies collectives et de collaborations de partages artistiques et de connaissances. Ce moment sera l’occasion de découvrir les différents projets que l’artiste a développés entre Los Angeles, Copenhague et Marseille pour la création d’institutions non-idéales et pour l’art de manière générale.
18h – 21h | Ouverture des ateliers des artistes
Zahra Khodadadi | 6 septembre > 13 décembre
Née en 1991 à Bayman en Afghanistan, Zahra Khodadadi est une jeune photographe et graphiste afghane engagée dans une pratique de la photographie depuis 2013. Sa pratique de la photographie offre un éclairage singulier sur une société afghane qu’elle tente de saisir dans toutes ses nuances, brisant les stéréotypes culturels et traditionnels communément admis sur son pays.
Julie Lovett | 6 septembre > 13 décembre
Née en 1984 à Kerry, Irlande. « Ayant grandi dans l’Irlande rurale, je suis à la fois influencée par les expériences que j’ai pu vivre en tant qu’enfant du Comté de Kerry, et par le sentiment d’appartenance que j’y ai développé. Ces expériences peuvent souvent servir de points de départ qui situent mon travail dans le paysage familier de la langue, des expressions, et des histoires locales. M’identifier comme artiste « professionnelle » a toujours été un défi et un facteur d’acceptation révélateur de mes processus de travail. »
Silina Syan | 6 septembre > 13 décembre
Le travail de Silina Syan (née en 1996 à Clamart, France) est issu de ses questionnements autour de la notion d’hybridité culturelle. Avoir le sentiment d’être entre-deux. Sa pratique est transdisciplinaire, oscillant entre portraits, photographie de mode, photo-journalisme, documentaire et vidéo. Dans un rapport autobiographique lié à ses différentes origines, et tout en se questionnant sur son lien avec ces communautés, elle y évoque des souvenirs d’enfance, et se réapproprie une histoire ainsi que les récits racontés par ses parents. À travers des éléments issus du kitsch, du populaire, de l’ordre du motif, de la surcharge, de l’excès, et une colorimétrie dense, ses œuvres viennent recréer un fantasme, une histoire, un récit ou un lien presque mythologique avec un nouveau lieu, celui des migrations et de l’entre-deux culturel que crée l’exil.
Mohsin Taasha | 6 septembre > 13 décembre
Les peintures de Mohsin Taasha (né en 1991 à Kaboul, Afghanistan) inspirées par le patrimoine de la culture millénaire de l’ancienne Perse, sont influencées par une esthétique traditionnelle où les formes géométriques et les motifs décoratifs de tapis cohabitent avec la calligraphie coranique pour accueillir des histoires visuelles et narrées. La couleur rouge vif, véritable fil directeur dans l’œuvre de Mohsin Taasha, devient un de ses principaux protagonistes à la symbolique puissante : tantôt synonyme de mort et évocation du sang, elle représente également l’amour, la passion et la vie.
Sandar Tun Tun | 8 novembre > 12 avril
Sandar Tun Tun (né·e en 1989 en Suisse, vit et travaille à Marseille) construit son travail autour de la fabulation, de nouvelles alliances et trajectoires collaboratives. Artiste, chercheur·euse, DJ et compositeur·rice elle développe une pratique sonore, spatiale et performative centrée autour de l’écoute, réactivité sensible et critique. Ses installations, compositions, performances, sets audiovisuels ou écritures collectives s’intéressent aux conditions de coexistence au sein de cultures dominantes, à l’espace d’apparition/disparition, au lien entre technologie et spiritualité, écologies non-humaines et conscience collective et donnent lieu à des projets aux langages hybrides allant de la création d’entitées à l’organisation de soirées de poésie sonore.
Nabila Halim | 1er septembre > 1er décembre
Artiste visuel pluridisciplinaire marocaine, Nabila Halim mène lors de sa résidence à la Friche un projet photographique et d’installation sondant l’interdépendance et les degrés de contaminations liant ses mémoires personnelles à des enjeux culturels et territoriaux fondamentaux.
Badr El Hammami | 23 août > 23 novembre
Artiste visuel pluridisciplinaire marocain, Badr El Hammami poursuit lors de sa résidence à la Friche un projet autour de la diaspora Amazigh, transformant l’atelier en espace de rencontres où les témoignages et récits personnels pluriels sont les dérivations d’une histoire universelle, et où les « objets affects » (petits objets totémiques ramenés de voyages) sont autant de balises redéfinissant la cartographie du monde.
L’Homme Jaune | 13 octobre 2021 > 13 janvier 2022
À travers son alter-ego, l’artiste algérien élabore « Désoriental-Is-Me », concept de désorientation visant à détourner certains folklores et codes picturaux issus de chefs-d’œuvre orientalistes, confrontant la construction vernaculaire de l’identité à l’ère de la mondialisation.
Rencontre avec les artistes en cours de résidence à la Friche sous le tutorat artistique de Fræme. +
Vendredi 12 novembre 2021
Entrée libre