« Une fois passé l’épuisement, que reste-t-il à voir ? Une émotion, un souvenir, un fragment du passé qui vacille dans l’obscurité ? »
Ne vous fiez pas à la chemise hawaïenne : Everything is ok invite à un voyage hyper-actif. Cela commence par une déclamation débridée, cela se poursuit par un corps qui ne s’arrêterait plus de danser. De Nicki Minaj à Usain Bolt, Marco D’Agostin bombarde le spectateur de sons, puis d’images, dans un flot ininterrompu saturé de références. Une performance effervescente au sein de laquelle le jeune chorégraphe, que Dansem découvrait comme interprète dans l’entêtant Folk-S d’Alessandro Sciarroni, invite à débusquer une hypothétique quête de sens.
Marco D’Agostin (Bologne, Italie)
Artiste polyvalent, Marco D’Agostin est présent aussi bien dans le champ artistique de la danse et du théâtre que du cinéma. Formé en tant que danseur auprès de Yasmeen Godder, Nigel Charnock, Emio Greco/Accademia Mobile, André Gingras, Simona Bertozzi, Sharon Friedman, Jorge Crecis, Rachel Krische, Guillermo Weickert, il a notamment été l’interprète de Claudia Castellucci/Socìetas Raffaello Sanzio, Alessandro Sciarroni, Iris Erez, Liz Santoro, Tabea Martin, William Collins, Sharon Friedman, Giorgia Nardin.
Au fil des ans, il a approfondi ses compétences chorégraphiques avec Rosemary Butcher, Peggy Olieslaegers, Gitta Wigro, Guy Cools, Lucy Cash, Ginelle Chagnon. Depuis 2010, Marco D’Agostin développe son propre travail chorégraphique à travers sa participation à des projets internationaux tels que Choreoroam Europe et Act Your Age. À ce jour il a créé six pièces, parmi lesquelles Viola (2010), Spic & Span (2011) et Let Sleeping Dragons Lie (2012) qui ont gagné plusieurs prix consacrés à la jeune création chorégraphique.