Le festival Jack in the Box revient avec sa programmation pointue pour une cinquième édition, et prend en main le Toit-terrasse le temps d’un week-end. Pour ce premier soir Syrob, Elijah et Jack de Marseille auront la charge de lancer les festivités.
Syrob
Les qualités de dj de Syrob sont indéniables : défricheur intempestif de musique électronique, digger depuis vingt ans, il sait lier à sa culture musicale une technique de mix irréprochable.
Il n’en trouve pas moins une signature originale et singulière, mêlant les aspects les plus sombres de la new-beat, du mélancolique de la cold wave, la rugosité d’autres perles industrielles, aux rythmes puissants de la techno contemporraine, au futurisme, à l’imagerie SF et à l’espoir que porte le son electro hollandais et de Detroit.
Parmi ses influences majeures, Depeche Mode, Dopplereffekt et Jeff Mills pourraient être les trois piliers par lesquels on tenterait de comprendre le prisme de son univers artistique.
Un dj devient un artiste dès lors qu’il arrive à créer un sens nouveau à de la matière existante, Syrob en a fait son exercice de prédilection. Chacun de ses sets est une histoire à part entière, où le public ne se contente pas de danser, mais aussi d’écouter, d’apprendre et de découvrir en soi-même, une certaine exigence, une attitude, une passion qui reflète l’âme de cette culture électronique.
Elijah
Artiste discret, vinyle-maniaque depuis le début des années 90, Elijah est un personnage connu des scènes toulonnaises et marseillaises. Apprécié pour son activisme, et ses qualités de fin dj, il s’est perfectionné au fil du temps, grâce notamment à une résidence à Munich au début des années 2000. Influencé par ses fréquents pèlerinages Berlinois, son créneau musical est celui d’un voyage éclectique s’adressant aussi bien au mental qu’au corps.
Jack de Marseille
Jack de Marseille, de son vrai nom Jacques Garotta est connu avant tout comme pionnier de la musique électronique. Il a contribué, dès la fin des années 80, à l’émergence de la scène électronique française. Souvent estampillé de manière réductrice « dj house », Jack de Marseille pose problème aux gens qui cherchent à le cataloguer. En écoutant ses sets aux influences multiples, reconnaissables entre tous, on comprend qu’il résiste à toute nomenclature. Son identité est marquée par l’énergie des rythmes et des couleurs qu’il juxtapose. Une sensibilité exacerbée mais aussi profonde, révélée par des accents deep plus doux, plus sensuels.