Une possibilité rare de découvrir une exposition dédiée exclusivement à l’art vidéo. Vingt installations internationales, en provenance de douze pays, dont la scénographie est « ouverte » offrant une polyphonie d’œuvres en dialogue. +
Bienvenue à la Friche
Aujourd'hui samedi 21 déc.
Vendredi 18 octobre 2024
De 14h à 23h
Entrée libre
Salle Seita
Le festival propose dans un écrin d’hospitalité, une immersion de 4 jours de festival de projections, de performances, de poésie électronique, de rencontres et d’échanges pour d’explorer ensemble la question-titre de l’édition Car de quoi vit l’humain ?
« Le portrait cinglant de l’être humain que Bertolt Brecht dresse dans son Opéra de quat’sous en 1928 reste tristement actuel : une société de discriminations, de classes hermétiques, de magouilles et d’hypocrisies, où les injustices sont présentes à tous les niveaux. Ou encore, la montée des extrêmes droites en Europe, des dictatures dans le monde, Gaza.
Mme Peachum aurait donc encore raison aujourd’hui lorsqu’elle affirme :
Car de quoi vit l’humain ? Lui qui sans cesse
Dépouille, harcèle, attaque, étouffe et bouffe son prochain.
Oui, ce qui tient l’humain, c’est qu’il s’empresse
D’oublier qu’il est encore un humain.
Cette 37e édition nous convie à fabriquer un festival foyer de résistance où regarder ensemble, un espace où prendre le temps, de voir, de comparer et de faire comparaître les images devant nos regards critiques.
Face aux flux d’images qui fabriquent de l’ignorance et de l’oubli, qui nourrissent nos peurs, les œuvres présentées vont nous accompagner, parfois avec légèreté, souvent avec poésie, toujours avec la distance nécessaire pour nous permettre d’activer une réflexion, une pensée contre la tétanie et le lamento.
L’art vidéo est un art hybride, c’est peut-être ce que l’humain a de commun avec lui. L’humain en ce qu’il célèbre la créolisation (Édouard Glissant) « *ce processus de mise en contact des différences, lesquelles ne cessent d’échanger et de se métamorphoser ». N’est-ce pas de cela que VIT l’humain ? Des individus en pleine conscience de leur dépendance et interdépendance mutuelle, qui oeuvrent à une « *une transformation archipélique des humanités »
(*extrait de « Le paradigme de l’archipel », in Archipels Glissant, sous la direction de François Noudelmann, Françoise Simasotchi-Bronès, Yann Toma). »
–L’équipe du Festival
14h | PROJECTION DE 6 FILMS | Salle Seita
Car l’âme prend feu quand elle cesse d’aimer
Nicolas Brault (Canada), Hadi Moussally (Espagne), Ksenia Yurkova (Autriche), Juan Lesta (Espagne), Marisa Benito Crespo (Espagne), Véronique Sapin (France), Simão Paulo (Portugal), Adam E. Stone (USA)
15h15 | PROJECTION DE 5 FILMS | Salle Seita
Je ne tiens pas debout le ciel coule sur mes mains
Sam Meech (Canada), Vladimir Todorovic (Australie), Daniel Locus (Belgique), Grzegorz Stefanski (Pologne), Chloé Mossessian & Hank Mittnacht (France)
16h30 | PROJECTION DE 6 FILMS | Salle Seita
Disparaître et rayonner
Paolo Bandinu (Allemagne), Colombina Luna Abarca (Chili), Robert Cahen (France), Santiago Colombo Migliorero (Espagne), Claude Ciccolella (France), Georges Salameh (Grèce/Liban)
À partir de 18h | VERNISSAGE | au 3e étage de la Tour
Exposition collective Car de quoi vit l’humain ?
Entre 18h et 20h | Performance Métalogos de Brigitte Valobra & Wald (Espagne)
Dialogue gestuel, théâtral et presque dansé, improvisé, indéfini, évolutif, libre. Les voici dans l’espace public prononçant des monologues à deux, silencieux. Lenteur, arrêts sur images. Une dimension s’installe, intérieure, assumée, suggérée, une contemplation.
PAUSE GUSTATIVE
20h30 | PROJECTION DE 5 FILMS | Salle Seita
Je ne trouve pas ma place sans griffe ni carapace
Claire Walka (Allemagne), Oksana Chepelyk (Ukraine), Jacques Sorrentini Zibjan (France), Francesca Occhionero (France)
21h45 | PROJECTION DE 7 FILMS | Salle Seita
Mon écriture sous les ratures, mes cicatrices
Samira Elagoz & Z Walsh (Egypte/Finlande), Yi Zhang & Nu Ha, Ang Li (France), António Olaio, José Crúzio (Portugal), Rupert Jörg (Allemagne), Karen Trask (Canada), Allison Beda (USA), Mark Durand (Canada)
SUIVIE DE LA PERFORMANCE
Cicatrices de Malubéa (Belgique)
Les rires, les pleurs, les douleurs, les coups, les manques font partie intégrante de notre vie et laissent des marques, des traces sur notre corps. Les CICATRICES : Les rendre belles fait partie de la reconstruction, de la survie, de la vie.
Une possibilité rare de découvrir une exposition dédiée exclusivement à l’art vidéo. Vingt installations internationales, en provenance de douze pays, dont la scénographie est « ouverte » offrant une polyphonie d’œuvres en dialogue. +
Fermeture exceptionnelle mercredi 25 décembre 2024 & 1er janvier 2025
Du 19 octobre 2024 au 19 janvier 2025
Les après-midi du mercredi au dimanche
Gratuit !
Soirée d’ouverture de 4 jours de rencontres internationales d'art vidéo et numérique. +
Jeudi 17 octobre 2024
Entrée libre