Bien que dangereux et difficile, le monde de Stark Atilla est aussi drôle et sans frontières esthétiques ni censure, où l’absurdité prend le pas sur la souffrance existentielle. +
Bienvenue à la Friche
Aujourd'hui dimanche 22 déc.
Mercredi 10 janvier à 18h30
Gratuit
Café de La Salle des machines
Lancement du livre Matière noire (aux Éditions Poursuite) issu de l’exposition du même nom du photographe Geoffroy Mathieu, en ce moment à la Friche.
« Le projet Matière noire s’inscrit dans la lignée de mes précédents travaux commencés en 2000 (Un mince vernis de réalité, et Canopée), avec la volonté de travailler sans contrainte thématique ou documentaire, accumulant lentement des images afin de créer des séries cohérentes.
“5% de la masse de l’univers provient des constituants de la matière ordinaire tandis que 25 % proviendrait de la matière noire et 70 % de l’énergie noire. L’identité de ces “trucs” noirs reste mystérieuse”. La matière noire n’est pas seulement dans les profondeurs de l’espace, elle est disséminée partout dans l’Univers, des milliards de particules de matière noire traverseraient notre réalité.
Ce nouveau prisme de vision qui consiste à regarder le monde en imaginant cette matière noire le traversant de toute part est un levier poétique puissant. La matière noire étant partout, tout devient objet de la vision poétique mais elle m’apparaît plus précisément dans ce que j’appellerai la densité du monde. Cette densité, je la perçois aussi bien dans des images qui rendent comptent de la masse des choses, de la gravité des paysages ou de la puissance des éléments que dans ce que j’appellerai les impasses du monde. Finalement, en tout ce qui nous renvoi un sentiment de finitude, de fragilité ou d’impuissance.
Nos corps humains, nos existences sont si dérisoires face à l’immensité du temps et de l’espace, nos efforts si vains face à la marche tragique de l’histoire, nos connaissances si limitées face aux mystères du monde.
C’est lorsque j’éprouve ces impressions intenses face au monde que j’aperçois ma matière noire.
La lumière, la photographie, agissent alors comme antidote au pessimisme et à la dépression qui pourraient me (nous) submerger. »
– Goeffroy Mathieu
Deux à trois soirs par mois (et parfois le samedi), autour d’un verre et d’une assiette au comptoir, le café-librairie la Salle des Machines est le lieu du dialogue, de l’imagination et de l’échange, à propos d’art, de littérature, de questions de société, de cuisine aussi…
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Entrée libre
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