Girafe a 9 ans. Sa mère est écrivain – c’est elle a qui lui a donné son nom : car elle est grande –, son père est acteur et s’occupe d’elle, il s’appelle Tchekhov. Pour préparer un devoir, elle regarde un documentaire, mais la télévision tombe en panne. Que faire ? Elle décide alors de partir à la rencontre du monde pour trouver les 53 507 euros qui lui permettront de regarder Discovery Channel pendant 91 ans : et le monde est Lisbonne dévastée par la crise. Heureusement elle n’est pas seule pour affronter la ville. Judy Garland est là, avec elle : c’est sa peluche suicidaire.
Tristesse et joie dans la vie des girafes est la dernière pièce de l’écrivain et metteur en scène portugais Tiago Rodrigues, directeur artistique du Théâtre National Dona Maria II, à Lisbonne.